2ÈME édition de la Biennale de Kampala 2016 – SEVEN HILLS
Directrice artistique : Elise Atangana
BIENNALE DE KAMPALA
La Biennale de Kampala est une plateforme d’art contemporain d’Afrique ayant pour objectif de montrer, éduquer et créer du débat autour de la valeur de l’art dans la société.
La Biennale de Kampala fut établie par Kampala Arts Trust, un collectif d’artistes issus des arts visuels et de la performance qui oeuvrent dans les espaces publics et privés au sein de la ville de Kampala.
La Biennale est née du besoin pour les artistes travaillant sur le continent africain d’être connectés à la scène internationale de l’art contemporain.
La Biennale de Kampala est dirigée par Daudi Karungi et Elise Atangana est la Directrice artistique de cette seconde édition.
La Biennale de Kampala 2016 – SEVEN HILLS – 3 septembre – 2 octobre
Le thème « Seven Hills », soit en français « Les sept collines », se réfère aux sept collines qui entourèrent historiquement la ville.
En référence aux recherches sur les mobilités, dites les « Mobilities Studies », la Biennale tend à questionner, par une approche esthétique et politique, la transformation des mouvements dans l’espace public, physiquement ou virtuellement (connectés à la technologie) et comment cela affecte la vie quotidienne des habitants de Kampala et de la sous-région est-africaine.
Ce sera un territoire d’expérimentations pour les artistes, d’explorations de nouvelles formes et idées.
L’APPEL À CANDIDATURE « MOBILITÉS VIRTUELLES »
Cet appel à candidatures invite les artistes, designers, architectes et entrepreneurs qui sont intéressés par la manière dont l’ère digitale impacte nos vies quotidiennes à envoyer une proposition qui sera exposée lors de la seconde édition de la Biennale de Kampala du 3 septembre au 2 octobre 2016, en Ouganda.
En référence à la définition de la mobilité par le sociologiste John Urry[1], cet appel à candidatures concerne : « (…) le voyage imaginaire dans les images et les médias, la communication et le voyage virtuel à travers les technologies connectées ».
Selon Tim Cresswell[2], les mobilités dépendent aussi des ressources accessibles. Comment le mouvement et sa distribution dans la sphère virtuelle (technologie, réseau, dispositifs, données, etc) ainsi que la narration et l’expérience pratique s’opèrent-ils ?
Le dernier angle concerne la « l’acte de performer dans l’espace » notamment développé par JD Dewsburry[3], c’est à dire la formation de nouvelles habitudes et interactions dans l’espace virtuel, dans un contexte Est-africain ou ailleurs.
Les œuvres soumises à cet appel à candidatures peuvent être en lien avec :
- les médias de géolocalisation
- l’imaginaire dans le domaine des images et des medias
- la communication
- le voyage virtuel à travers la technologie
- le mouvement et sa distribution dans la sphère virtuelle
- le récit et les expériences des mouvements dans l’ère digitale
- les habitudes et les interactions du corps/ de l’esprit dans l’espace virtuel
- le mapping ou cartographie
Disciplines
Toutes les disciplines sont inclues :
- Peinture
- Vidéo
- Installation
- Performance
- Photographie
- Son
- Arts digitaux
- VJing
- Design
- Architecture
- Innovations
Le concours
L’appel à candidatures est ouvert aux artistes visuels, aux graphistes et designers, architectes, innovateurs numériques, du continent africain et du monde entier. Les participants peuvent soumettre un à deux projets artistiques déjà produits.
7 lauréats seront sélectionnés, de toutes les nationalités, dont 4 au moins de pays africains. Les projets choisis seront exposés pendant la Biennale.
Calendrier
Le présent appel à candidatures est ouvert du 18 avril au 30 mai 2016.
Contact
Merci d’envoyer votre proposition (images, liens vidéo et présentation rédigée), ainsi que le formulaire de candidature ci-dessous, par email, ayant pour titre « MOBILITÉS VIRTUELLES APPEL À CANDIDATURES » à : info@kampalabiennale.org
Jury
Un jury de sélection, composé de chercheurs et internationaux et de professionnels qui explorent la notion des mobilités notamment en relation à l’art contemporain à l’âge digital, sera réuni pour sélectionner les lauréats.
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[1] John Urry, Mobilities (Cambridge: Polity, 2007).
[2] Tim Cresswell (University Northeastern of Boston, USA) – Toward a Politics of Mobility – African Cities Reader II – Mobilities and Fixtures pp159- 171 – Publish by Chimurenga and the African Center for Cities
[3] J.D. Dewsbury (University of Bristol, UK) – Non-representational landscapes and the performative affective forces of habit: from ‘Live’ to ‘Blank’ – Cultural geographies 2015, Vol 22(1) 29-47